Comment trouver la meilleure assurance santé pour son animal ?

Interrogés à ce sujet, les français avouent sans réserve leur amour pour leur animal de compagnie. Plus de la moitié d’entre eux en possède au moins un.

Indétrônables, le chien en première position et le chat sont désormais suivis par d’autres espèces. Poissons, oiseaux, mais aussi rongeurs font partie du classement des animaux favoris. Mais depuis quelques années, les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie) sont venus grossir les rangs de cette belle famille.

Qu’ils soient à fourrure, à plumes ou à écailles, tous ont un point commun, outre l’amour que l’on peut leur témoigner : la possibilité de tomber malades.

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Qu’est-ce qu’une mutuelle ou assurance pour les animaux de compagnie ?

En France, quand un être humain est souffrant et qu’il doit se rendre chez le médecin ou un spécialiste, puis suivre un traitement, la Sécurité Sociale prend en charge une bonne partie des frais. Le fait d’avoir souscrit une assurance santé complémentaire dans un cabinet d’assurance lui garantit un remboursement partiel ou total de la somme engagée, en fonction du contrat choisi.

Pour les animaux, il n’existe pas d’organisme régulant les dépenses liées à leur santé. Quand un animal est malade, la totalité des frais est à la charge du maître. La difficulté à établir un diagnostic, du fait de l’absence de langage compréhensible par l’homme, le nombre de maladies auxquelles sont exposées les différentes espèces, mais aussi le fait que les vétérinaires soient libres de fixer leurs honoraires sont autant de facteurs qui expliquent le montant quelquefois pharaoniques des factures.

Il n’est en effet pas rare qu’une intervention chirurgicale (pour enlever une tumeur ou après un accident de la route) coûte des milliers d’euros.

Le fait de souscrire une assurance permet de réduire considérablement ces sommes, à condition, bien entendu, de choisir le meilleur contrat.

Pourquoi passer par un comparateur ?

L’amour qu’éprouve leur propriétaire pour l’animal de compagnie n’a pas échappé aux cabinets d’assurance.

La façon de considérer les besoins fondamentaux de l’animal est également en train d’évoluer. Deux explications qui mettent en lumière la raison pour laquelle l’offre relative aux mutuelles pour animaux ne cesse de croitre.

Avec plusieurs centaines d’offres et autant de formules, comment trouver celle qui correspondra à votre animal ?

Tout comme cela se démocratise, dans le monde des humains pour trouver la meilleure proposition, les comparateurs en ligne sont des outils pratiques pour dégrossir l’offre du marché.

En entrant certains critères de choix (que nous allons décliner plus loin dans ce guide), ou au regard du profil de votre animal ; ce qui peut avoir une incidence sur le choix de la mutuelle ; vous serez dirigés vers les cabinets qui pourraient vous intéresser.

Il ne vous restera plus ensuite, qu’à demander quelques devis, pour faire votre choix.

Pour quelles raisons faut-il assurer son animal de compagnie ou son NAC ?

En ne considérant que les chiens et les chats : outre les accidents domestiques ou routiers, les maladies héréditaires, causées par la génétique pour les animaux de race ; ce ne sont pas moins de 10 à 12 maladies potentiellement mortelles qui peuvent les toucher.

La contagion est l’élément clé, le plus souvent et elle se fait facilement : salive, urine, excréments, virus transportés, insidieusement sur les vêtements, touchent aussi les animaux que l’on qualifie pourtant « d’intérieur », comme certains félins.

Oubliez les simples rhumes ou même le collier antiparasitaire que vous pouvez trouver en grande surface et qui ne coûte que quelques euros, pour débarrasser votre animal de ses puces. Ici, nous parlons de diarrhées sanglantes, d’insuffisance rénale, d’encéphalite, de maladies qui, une fois contractées, affaiblissent l’animal à vie, le mettant à la merci de toutes les infections.

Leucose pour les chats, parvovirose, rage. Des mots qui font peur et pourtant…Il suffit, pour beaucoup d’entre elles, de vacciner l’animal pour qu’il soit prémuni. Avec la bonne assurance, la vaccination et les rappels peuvent être en partie remboursés, voire totalement.

Enfin, quand on a pris conscience de l’importance de souscrire une assurance pour son animal de compagnie, comment la choisir ? Quels sont les critères à entrer dans l’outil, pour établir le meilleur comparatif ?

Comment choisir le meilleur contrat ?

Voici quelques-uns des critères les plus importants à prendre en compte, avant d’opter pour un cabinet d’assurance pour la santé de votre animal.

Conditions préalables à la souscription d’un contrat et exclusions:

Il est bon de savoir que la plupart des assureurs demanderont si l’animal a été vacciné. C’est quelquefois une condition sine qua none pour le prendre en charge.

 Il est possible, si vous ne voulez pas faire vacciner votre animal pour des questions de principe, de trouver une compagnie qui l’assurera en échange d’un tarif quelquefois plus élevé.

Concernant les exclusions ; c’est-à-dire une situation qui ferait qu’un soin, même s’il apparait dans le contrat ne peut pas être remboursé ; elles sont relativement rares, mais elles existent.

Toujours relativement à la vaccination : si un animal (non vacciné, donc) attrape une maladie qui aurait pu être évitée par l’injection de vaccins, certains assureurs refuseront de rembourser les soins.

L’aide à la procréation ou encore les opérations à but purement esthétique peuvent faire partie des actes qui ne sont pas pris en charge. Alors si vous envisagez que votre animal ait des portées ou de lui tailler les oreilles en pointe (doberman etc…), regardez si cela fait partie des exceptions à la règle.

L’adhésion à la charte des vétérinaires :

Certains assureurs ; et nous ne pouvons que le regretter ; ont quelque peu profité de l’anxiété des propriétaires d’animaux pour proposer des contrats un peu extravagants, surtout en matière de tarification.

Une dérive remarquée par l’Ordre des Vétérinaires qui a tenu à établir une charte. Celle-ci, signée par bon nombre de cabinets, désormais, laisse augurer une meilleure visibilité en matière de remboursement et une transparence plus rassurante pour les maitres.

Savoir que l’assureur chez qui vous voulez souscrire un contrat a signé cette charte ne peut être qu’un bon point. Il vous faudra pourtant le demander, à moins que cela n’apparaisse sur le devis que vous allez recevoir.

Plusieurs formules :

Chaque assureur propose, dans son offre d’assurance animale, plusieurs formules. Cela a pour but de répondre à tous les budgets. C’est pour cette raison que certains contrats peuvent démarrer à 5 euros par mois. Mais pour quels actes et pour quel pourcentage de remboursement ?

Il est toujours important de voir le nombre de formules proposé, ce qu’elles contiennent et pour quelle mensualité.

Le plus souvent, ce système de formules se décline en trois volets. Vous trouvez en premier lieu la formule petit prix, avec un remboursement partiel sur des prestations qui coûtent cher ; comme les interventions.

Pourquoi demander peu, alors que ces actes sont onéreux ? Parce que parmi tous les problèmes qui peuvent toucher les animaux, ces actes restent normalement minoritaires. Attention, cela suppose aussi que le remboursement sera de moins bonne qualité sur des actes plus courants. La prise en charge n’est bien souvent que partielle : un calcul à faire s’impose.

Ensuite, vient l’offre de moyenne gamme, qui peut rembourser une partie des maladies bénignes.

 L’offre haut de gamme englobe l’ensemble des soins mais aussi des actes préventifs, comme la vaccination (qu’elle peut rembourser à 100%).

Pourtant, il n’est parfois pas nécessaire de se tourner vers des offres à 40 ou 50 euros mensuels, pour une bonne couverture santé. Il est important, dans ce cadre, de bien connaitre son animal.

Un chien fugueur, par exemple, sera plus susceptible de se faire renverser par une voiture, lors d’une escapade. Ce qui arriverait forcément moins avec un chat d’appartement stérilisé.

Si vous possédez un animal de race, vous renseigner sur les maladies qu’il peut contracter est un bon moyen de devancer les besoins possibles. Bien entendu, ce n’est pas parce que votre chat Persan est 100% pure race qu’il va déclencher une maladie génétique. Mais si c’est le cas, vous serez prêt(e).

Le délai de carence :

Le délai de carence représente l’intervalle entre le moment où vous avancez les frais vétérinaires et celui où vous recevez, sur votre compte, le remboursement prévu. Dans ce cadre, la mutuelle pour animal n’est pas si différente du contrat signé par et pour les humains.

Certaines compagnies d’assurance sont très réactives et il n’y a pas de délai de carence (sauf si le paiement intervient le vendredi soir ou le samedi. Il est alors possible que le remboursement soit effectif à la réouverture des banques, dans la journée du mardi, par exemple).

D’autres cabinets ont un délai de carence que l’on peut qualifier de court : trois ou quatre jours, environ.
Mais vous avez aussi des assureurs qui mettent plusieurs mois, avant de vous rembourser. Selon votre situation financière, cela peut être très important que plusieurs centaines d’euros, voire plus, reviennent sur votre compte en banque, rapidement.
Enfin, il ne faut pas aussi oublier que le délai de carence peut commencer à la signature du contrat ! Après avoir signé, le propriétaire de l’animal sait qu’il est pris en charge immédiatement.

Quand il faut attendre, là encore, plusieurs semaines, pour qu’un contrat soit effectif, mieux vaut croiser les doigts et espérer qu’il n’arrive rien à l’animal. Pensez à vérifier ce point qui a toute son importance, si votre animal a plus de trois mois et doit être vacciné.

La franchise :

Que vous restera-t-il à payer, quand l’assurance aura remboursé sa part ? C’est une question primordiale. La franchise, dans les contrats pour animaux peut varier de 0 à 150 euros, au minimum.

Attention, la façon d’exprimer la franchise peut changer selon les cabinets. Certains l’appliquent par année ou pour chaque acte qui sera pratiqué sur l’animal. Enfin, la franchise peut concerner les sinistres et uniquement cela.

Cela est toujours spécifié dans le devis mais n’hésitez pas à demander confirmation ou explication en cas de doute, avant de signer.

L’âge limite de souscription :

Certains nouveaux propriétaires souscrivent un contrat dès qu’ils achètent, adoptent ou recueillent un animal. C’est un réflexe, pour pouvoir, dès le plus jeune âge, procéder à la vaccination, notamment et suivre la santé de leur nouveau compagnon.

Pour d’autres, la prise de conscience est quelquefois plus tardive. Une expérience malheureuse, une émission à la télévision, la lecture d’un guide comme celui-ci les met face à la réalité : cet animal qui a bouleversé leur quotidien peut être malade. Peut souffrir, voire mourir.

Pourtant, les assureurs ne voient pas d’un très bon œil le fait que l’on veuille assurer un animal qui aurait un certain âge.

Certains troubles, en effet, ont plus de chance d’apparaitre avec l’âge : surdité, problème de vue, de hanches etc…

Selon les cabinets, l’âge « limite » varie. Certains vont estimer qu’un animal, passé 7 ans est à risque. D’autres ne prendront pas en charge un animal qui a 10 ans et plus.  

Enfin, d’autres n’imposent pas de limite d’âge. Mais cette mansuétude, quelquefois, s’accompagne d’un tarif mensuel plus élevé. Attention à ce point, si vous êtes dans cette situation.

La prise en charge d’un animal déjà malade :

Comme nous l’avons dit précédemment, la prise de conscience peut se faire de façon brutale. Votre chien, si joyeux et débordant d’énergie, un beau matin semble abattu. Votre chat cesse de s’alimenter et perd du poids. Le verdict vétérinaire tombe : une maladie, des soins, une convalescence longue.

Quand cela arrive, les propriétaires regrettent bien entendu, d’avoir tardé à souscrire une assurance. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, mais comme pour l’âge, la maladie est, de fait, un risque, pour les cabinets d’assurance.

Vous pourrez toujours trouver des professionnels qui accepteront de prendre en charge un animal déjà souffrant, mais là encore, vous devez vous attendre à une surprime. Vous avez tout intérêt, si vous avez plusieurs accords, à utiliser de nouveau un comparateur, pour vous attarder sur le montant mensuel qui vous sera demandé.

La prise en charge de l’animal vieillissant :

Un animal ne sera pas forcément pris en charge toute sa vie. Comme nous l’avons vu plus haut, plus les années passent, plus l’animal est susceptible de recevoir des soins. Il est possible, même si l’assureur vous connait depuis des années qu’il vous dise, quand votre animal aura atteint l’âge limite qu’il ne peut plus être assuré.

Vous serez alors contraint d’effectuer un nouveau comparatif, avec la crainte de cette fameuse surprime.

C’est un point que les propriétaires d’animaux ne scrutent pas suffisamment sur le contrat. Si vous venez de prendre un nouveau compagnon, demandez à votre cabinet s’il va l’assurer toute sa vie et quelles en sont les conditions. Certains cabinets, heureusement, ont à cœur de proposer une assurance, tout au long de la vie et sans faire monter le montant des mensualités.

Enfin, quand on parle d’âge, il ne faut pas seulement prendre en compte l’animal vieillissant. Il n’est pas rare qu’avant les trois mois d’un animal, un assureur puisse refuser de le prendre en charge.

Avant cet âge, si la mère a donné quelques éléments pour booster le système immunitaire du bébé, celui-ci a une période intermédiaire pendant laquelle il construit ses défenses. Il est donc plus susceptible d’être malade, surtout s’il vient d’un élevage ou s’il était candidat à l’adoption dans une SPA.

Les frais couverts par le contrat choisi et le pourcentage :

Selon la formule, l’étendue de la couverture évolue. Une formule haut de gamme prend en charge le collier antipuces, mais aussi l’opération de la hanche. Les rappels de vaccins sont aussi pris en charge.

Mais à quel pourcentage ?  Celui-ci augmente, au fur et à mesure que vous montez en gamme (d’où le montant des mensualités). Certains actes peuvent être remboursés à 100%.

Mais normalement, quelle que soit la formule choisie, le remboursement minimal ne peut pas être en-deçà de 50%.

Le plafond annuel de soins pris en charge :

Même sur des contrats dits Premium, il existe toujours un plafond annuel. Cela signifie que passé la somme (dont le montant varie, bien sûr, d’un cabinet à un autre), le reste des frais restera entièrement à votre charge.

Si par exemple, vous devez faire les rappels de vaccination de votre chien et si cela vous coûte 150 euros (ce prix est donné à titre indicatif), vous êtes encore loin du plafond, si celui-ci est fixé à 2 000 euros.

Dans l’année, si vous devez amener votre chien chez le vétérinaire, le prix de la consultation et les soins seront pris en charge à hauteur de 1 850 euros. Passé cela, vous devrez payer, sans espérer de remboursement, à moins de pouvoir repousser les soins ou la chirurgie à l’année suivante.

Un geste si l’on assure plusieurs animaux :

Entre le petit tigré et le roux, pas moyen de vous décider entre ces deux chatons. Résultat, ils dorment désormais tous les deux sur votre canapé. Mais qui dit deux ou plusieurs animaux dit forcément une multiplication des frais d’assurance.

Là encore, peut être vu comme un critère de sélection, une compagnie d’assurance qui prévoit une réduction substantielle quand on souscrit plusieurs contrats. Certaines compagnies proposent ainsi (et à vie) un mois offert par an, pour chaque nouvel animal de la famille.

D’autres gestes peuvent être accordés ; comme l’annulation des frais de dossier, la réévaluation possible des contrats, tous les ans, si les tarifs pratiqués par le professionnel de santé augmentent.

Chèque de bienvenue, plusieurs mois offerts ou encore la possibilité de négocier le délai de carence sont des points entendables, quelquefois, quand on se rend chez un assureur pour signer plusieurs contrats.

Le prix mensuel :

C’est parce qu’il est difficile de donner un prix définitif qu’il est utile de réaliser un comparatif de mutuelle pour animaux.

Le prix varie selon plusieurs facteurs, comme nous avons pu le voir.

  • Selon l’espèce. Cela coûte par exemple plus cher d’assurer un chien qu’un chat.
  • La race : entre deux chats, le fait que l’un soit de gouttière et l’autre un chat de Birmanie ou un Maine Coon aura une incidence. Le propriétaire d’un animal de race paiera plus chère son assurance.
  • L’âge de l’animal ou le fait qu’il soit déjà malade, au moment de la souscription du contrat
  • Le niveau de couverture ; donc le type de formule choisi.

La tarification mensuelle peut commencer aux environs de 5 euros. Mais même en formule économique, le prix peut varier du simple au double.

Quant aux formules complètes ou haut de gamme, cela peut aller d’une trentaine d’euros pour tutoyer ensuite les 90 euros !

Ceci ne vaut que pour les animaux de compagnie dits classiques. La prise en charge des NAC ; si elle devient de plus en plus courante ; revêt un coût supplémentaire pour le possesseur.

Cela s’explique par la spécialisation qui a été faite en école vétérinaire et la difficulté parfois accrue de soigner ce type d’animaux.

Quel animal est pris en charge par les assurances/ mutuelles

 

Espèce animale Prise en charge ou non ?
Chien (croisé et pure race), chien de chasse, chien de catégorie 1 et 2 Oui
Chat (de gouttière et de race) Oui
Oiseau d’ornement Oui
Poissons Oui
Cheval et équidés (âne, baudet…) Oui
Chèvre ou mouton Oui
Lapin et rongeurs Oui
Furet Oui
Reptiles, lézards et batraciens Oui
Singes et primates Oui
Mygale, tarentules Oui

 

Si beaucoup d’animaux sont désormais pris en charge par les assurances, certaines compagnies se cantonnent aux animaux les plus « courants ». Les chinchillas, perroquets et autres tortues sont aussi acceptés. Pourtant, certaines espèces sont encore difficiles à assurer, comme les araignées ou les cochons vietnamiens. Pour les chevaux, par exemple, l’assurance peut être réellement spécifique.

Il faut donc se tourner vers des assureurs spécialisés proposant une offre étendue aussi bien au niveau de la couverture….qu’au niveau du type de clientèle à assurer.

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