Quand on demande aux gens quels sont pour eux les animaux de compagnie, les réponses les plus spontanées sont « les chiens et les chats ». Il est vrai, qu’invariablement, ils prennent la tête des sondages.

Pourtant, depuis quelques années, déjà, il n’est plus marginal d’aimer la compagnie de rats, de gerbilles ou encore de serpents. A tel point que l’on a dû leur donner une appellation spécifique : les NAC pour Nouveaux Animaux de Compagnie.

Chaque espèce possède ses particularités, mais toutes, pourtant ont un point commun fâcheux : celui de pouvoir tomber malade. Comment minimiser les frais vétérinaires ? La réponse se trouve dans l’assurance pour animaux. Mais quelle est celle qu’il faut à votre animal ? Pour tout savoir, c’est ici.

NAC : pourquoi prendre une assurance santé ?

Qu’il s’agisse d’un lapin ou d’une tarentule, chaque animal, du fait de son appartenance au domaine du vivant peut tomber malade.

Si ces animaux font désormais partie de la grande famille des animaux de compagnie, il incombe donc au maitre une certaine part de responsabilité, dont le fait de les soigner, quand ils sont malades ou victimes d’un accident. Du fait de leur petite taille, parfois, dans le cas des souris ou des hamsters, ils peuvent se faire piétiner.

Enfin, un animal aussi exotique qu’un lézard ou un perroquet peut faire une intolérance à une nourriture peu adaptée ou attraper un coup de froid. Il est alors indispensable de se tourner vers un vétérinaire.

Les frais vétérinaires sont souvent très onéreux et c’est encore pire dans le cas d’un médecin de santé animale qui s’est spécialisé dans les NAC : des études supplémentaires pour une facture encore plus élevée. Pour réduire le coût, il sera toujours possible d’espérer un remboursement. Pour cela, il s’agit de trouver le bon assureur. Pourtant, même si le phénomène se démocratise, tous les NAC ne sont pas pris en charge par l’ensemble des cabinets.

Mutuelle pour NAC : les points de vigilance pour trouver le bon contrat :

Certains NAC sont devenus communs, si l’on peut dire, en tout cas, au niveau des assurances. Ainsi, les furets, les lapins et autres rongeurs sont relativement simples à assurer et la plupart des assureurs que vous allez contacter auront des contrats à vous proposer.

Par contre, si vous êtes l’heureux propriétaire d’un serpent, d’une mygale ou encore d’un iguane, votre recherche sera plus ardue.

La méconnaissance de ces animaux et de leurs besoins réels en matière de santé sont en effet de gros freins et une énorme prise de risque pour les cabinets d’assurance.

Par exemple, l’iguane et le serpent peuvent facilement contracter et transmettre la salmonellose. Une infection relativement grave, surtout si elle touche de jeunes enfants. On comprend plus aisément la réticence des assureurs, même si cela n’arrange pas les maitres.

Si votre NAC fait partie des animaux facilement pris en charge par les assureurs, il ne faut pourtant pas se contenter d’un oui. Quels sont les critères pour faire le meilleur choix ?

Nature des frais pris en charge :

C’est là où le choix est véritablement compliqué, car les formules nécessitent souvent, surtout en entrée ou en moyenne gamme de choisir entre les frais médicaux et les frais chirurgicaux. Pour faire simple, faire le choix entre les soins courants, plus fréquents, mais quelquefois moins chers (sauf s’ils se répètent dans le temps, suite à une maladie, par exemple) ; ce que l’on appelle les frais médicaux et les interventions chirurgicales, heureusement plus rares, mais bien entendu très onéreuses ; surtout sur des animaux aussi spéciaux que les NAC.

Selon le niveau de gamme et le type de frais, le remboursement est soit partiel (en général 50%), soit à 100% pour certains, surtout dans les formules Premium.

Attention, regardez bien si, au niveau de la prise en charge, le professionnel de l’assurance fait la différence entre la maladie et l’accident, pour les opérations. Cela peut jouer non seulement sur le taux de remboursement mais aussi sur le délai de carence.

Délai de carence :

Il faut toujours, même si l’on a souscrit une assurance pour son NAC, avancer les frais vétérinaires. Une somme souvent conséquente donc et que le remboursement permet d’adoucir. Oui, mais quand aura-t-il lieu, ce remboursement tant attendu ? C’est ce que l’on appelle le délai de carence.

Selon les assureurs, mais aussi la nature des actes ou encore la formule choisie, il peut considérablement varier. Des cabinets sont très réactifs, avec un remboursement sous 48 heures ; ce qui est très appréciable, quand on vient d’aligner trois zéros sur un chèque. Mais d’autres peuvent faire patienter le propriétaire du NAC pendant…plusieurs mois. Un critère d’importance, s’il en est, donc.

Montant de la franchise

La franchise représente la somme qu’au final, vous aurez payée de votre poche, une fois le remboursement effectué.

Là encore, selon les cabinets d’assurance, le montant n’est pas le même. Mais ce critère peut avoir son importance si vous avez un budget serré et que les frais vétérinaires ne faisaient vraiment pas partie de ce à quoi vous vous attendiez, quand vous avez adopté votre hamster chéri.

Soins préventifs :

Par soins préventifs, on entend les soins qui peuvent empêcher la ou les maladies de se déclarer. On pense bien entendu à la vaccination, sachant par exemple que cela touche directement les furets ou encore les lapins. Eh oui, il n’y a pas que les chiens et les chats qui peuvent contracter des maladies évitables facilement grâce aux vaccins.

Mais cela n’est pas donné et il ne faut pas oublier les rappels annuels. Un furet, par exemple, doit être identifié par le biais d’une puce. Cela se fait le plus souvent en même temps que les piqures de primovaccination.

Age :

Tout comme certains propriétaires d’animaux plus courants, comme le chien ou le chat, si vous vous rendez compte sur le tard que vous auriez dû souscrire une assurance pour votre NAC, attention à son âge.

Certains assureurs sont très regardants et peuvent refuser de prendre votre animal en charge. Un furet a une espérance de vie moyenne de 10 ans. Au-delà de 5 ans, il représente un risque accru de développer des maladies (selon les critères des cabinets). Il est possible que l’on vous oppose un refus ou que l’on vous demande de payer plus, chaque mois, pour la prise en charge. A considérer.

Prix :

Le prix d’une assurance pour NAC ne peut pas être donné, comme un fait établi. Car le montant des cotisations va changer en fonction de l’assureur, de la formule, du type de NAC et son âge, donc.

Vous pouvez tout à fait trouver des formules en entrée de gamme aux environs de 5 ou 6 euros par mois. Cela peut sensiblement monter dans une formule Confort pour tutoyer les 40 euros, voire plus.