Frais médicaux sont des termes très vagues qui regroupent différentes catégories de soins. Or, il est important de faire le distinguo entre ces différentes prestations réalisées par un vétérinaire.

Déjà, parce que cela vous permet de mieux appréhender ce qui va ou peut être fait sur votre compagnon dans le cadre de sa santé.

Mais cela prend notamment tout son sens si vous décidez de souscrire une mutuelle santé pour votre chien, votre chat ou un NAC. L’assurance santé est en effet le seul moyen d’obtenir un remboursement, quand vous payez pour faire soigner votre animal.

Les frais médicaux : de quoi parle-t-on :

Quand on lit ces mots, ils peuvent représenter tous les actes réalisés par un professionnel de santé. Ce n’est pourtant pas le cas.

Les frais médicaux ne représentent que les actes, soins et traitements courants comme le traitement antiparasitaire, l’achat d’aliments pour animaux spécifiques pour lutter contre le surpoids, etc…

Les frais médicaux peuvent faire suite à une maladie ou un accident (chute, de la route…). Précisons que certains assureurs font la différence, dans ce domaine, justement entre la maladie et l’accident. Si ce dernier est souvent bien remboursé, y compris dans les formules de moyenne gamme, ce n’est pas toujours le cas de la maladie. Un assureur va considérer l’accident comme un impondérable qui va générer des soins sur le court terme, le plus souvent.

Dans le cas de la maladie, celle-ci peut être de longue durée (si chronique, héréditaire ou génétique) et donc être considérée comme un risque par l’assureur. Il faut souscrire une formule premium le plus souvent, pour que cette différentiation soit absente. Certains assureurs vont tout bonnement refuser la prise en charge si l’animal, au moment de la souscription du contrat, présente déjà des symptômes.

Chaque assureur décide du taux de remboursement qui va être appliqué et ce taux varie encore en fonction des différentes formules qu’il propose aux futurs souscripteurs.

Plus une formule va monter en gamme, plus l’ensemble des frais (qu’ils soient médicaux ou autres), vont être bien remboursés. Une formule en entrée de gamme ne va, en général, rembourser qu’à 50% les frais communs. Cela peut aller à 100% de remboursement pour les formules dites premium (haut de gamme).

Les frais liés aux interventions chirurgicales et les soins post-opératoires :

Quand un animal doit subir une intervention chirurgicale, la facture est souvent élevée pour les maitres qui se félicitent alors d’avoir pris une assurance pour leur petit compagnon. Pourtant, les frais inhérents à la chirurgie ne sont pas toujours très bien pris en charge.

Les opérations sont normalement moins fréquentes que les visites annuelles ou les rappels de vaccination.

Pourtant, au vu du coût qu’elles peuvent représenter, il est important d’être bien remboursé. Certaines formules ne les prennent en charge qu’à hauteur de 50%. D’autres les remboursent intégralement.

Il faut, pour avoir les frais médicaux et chirurgicaux bien remboursés, à parts égales, souvent opter pour une formule premium, ce qui augmente le coût pour le maitre.
Entre plusieurs cabinets d’assurance, et ce, pour les mêmes garanties, le prix peut varier de façon considérable (du simple au double, voire plus, parfois). Le fait d’utiliser un comparateur est souvent utile.

Enfin, suite à une chirurgie, il est courant que l’animal doive rester en observation au sein de la clinique vétérinaire pendant un certain laps de temps.

Il peut arriver aussi, après une opération que l’animal ait des complications, ce qui va rallonger la durée de la pension et le nombre de lignes sur la facture car le fait que l’animal soit hospitalisé fait partie des soins payants.

Cet hébergement doit, lui aussi faire l’objet d’un remboursement. Mais cela est rarement le cas dans les offres basiques ou quand ça l’est, la part de remboursement n’excède pas les 50%.  Veillez à ce point si vous considérez que c’est un critère important.

La prévention :

La prévention consiste en des actes ou soins qui aident à éloigner la maladie chez l’animal.

Peuvent être considérés comme des actes de prévention les différents vaccins et leurs rappels, mais aussi la stérilisation. Nous parlerons plus bas du cas spécifique de la vaccination et de son intérêt ; que l’on veuille assurer un animal ou pas.

Tous les assureurs ne mettent pas dans leurs différentes formules les actes préventifs. Il est quelquefois nécessaire de les prendre en option, dans des packs le plus souvent. En fonction des besoins de son animal, le maitre choisit celui qui est le plus adapté.

Quand les contrats prennent en charge les soins préventifs, ils peuvent être remboursés de moitié. Des formules haut de gamme permettent de les prendre en charge à 100%.

Attention, cependant. Contrairement à la vaccination, le fait de stériliser les animaux implique une intervention chirurgicale ; ce qui induit un risque accru. Quand cela n’apparait pas dans le contrat, sous forme de garantie spécifique, il est possible que le cabinet d’assurance mette à disposition du maitre une somme d’argent, qui veille à l’aider pour ce type de soins. La somme est alors relativement restreinte, mais peut aller jusqu’à 50 euros par an.

Vaccination des animaux : un poste à ne pas négliger dans le contrat d’assurance :

Revenons un instant sur la vaccination. Ce sujet fait débat chez bon nombre de maitres d’animaux. Vacciner ou ne pas vacciner, telle est la question.

Pourtant, au moment de souscrire un contrat d’assurance, celle-ci est parfois obligatoire, pour certaines maladies, comme la rage. C’est souvent à l’occasion de la vaccination que l’animal est pucé et peut donc être identifié. Une condition sine qua none pour beaucoup d’assureurs.

Enfin, un cabinet peut, s’il accepte de prendre un animal non vacciné, décider de ne pas rembourser les soins si le chien, le chat ou le NAC contracte une des maladies qui auraient pu être évitées par la vaccination.

Cette dépense fait souvent sourciller les maitres (la primo vaccination, qui induit deux injections, peut coûter jusqu’à 150 euros, auxquels s’ajoutent entre 60 et 100 euros de rappels annuels). Mais en choisissant le bon contrat, cet acte de prévention peut être bien remboursé et l’animal voit ses défenses immunitaires renforcées.